الجمهوريـة الـجزائريــة الـديمقراطيــة الشعبـية

République Algérienne Démocratique et Populaire

وزارة الفلاحـة والتنميـة الريفـيــة

Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural.

Pourquoi est- il nécessaire de lutter contre les maladies foliaires des céréales ?

Cependant cette culture stratégique se trouve annuellement confrontée à plusieurs contraintes notamment les maladies cryptogamiques.

Ces dernières peuvent être regroupées selon le symptôme qu’elles induisent et les parties affectées de la plante en trois groupes :

• Maladies causant des symptômes localisées sur les feuilles telles les rouilles, oïdium…

• Maladies causant des symptômes systémiques sur le feuillage (faible croissance, anomalie de coloration et dépérissement des feuillages) telles le piétin échaudage, fonte de semis…

• Maladies causant des symptômes sur les épis et les graines telles les caries, le arbon…

Ces maladies peuvent être contrôlées efficacement lorsqu’elles sont détectées à temps notamment pour les maladies qui affectent les feuilles et dont l’intervention reste obligatoire afin d’assurer une bonne production.

Bien que toutes les feuilles de la plante contribuent au remplissage des graines, il demeure que les feuilles supérieures et principalement la plus jeune feuille (feuille étendard) contribuent à 50 % dans le remplissage des graines. Sa localisation à l’extrémité de l’épi lui permet de recevoir le maximum de lumière qui est un élément incontournable pour la photosynthèse.

Par ailleurs parmi les résultats de la photosynthèse, la synthèse des hydrates de carbones qui sont directement impliqués dans le remplissage des graines.

Ainsi, si la feuille étendard est affectée, elle sera moins performante pour la photosynthèse, ce qui aura un effet négatif qui se traduira par un mauvais remplissage des graines.

Pour les maladies foliaires, la lutte repose sur le principe d’empêcher et de retarder le développement de la maladie sur les feuilles supérieures et cela n’est possible que par l’intervention au moment opportun sur les feuilles basales.

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Le mildiou de la pomme de terre : comment y faire face ?

Le mildiou de la pomme de terre est une maladie cryptogamique causée par le champignon Phytophtora infestans. Elle est considérée comme la maladie la plus grave en culture de pomme de terre de par son caractère épidémique. Cette maladie évolue rapidement lorsque les conditions lui sont favorables : pluie, taux d’humidité élevé, des températures nocturnes de 10° à 15°c et des températures diurnes de 18° à 21°c.  En effet, le mildiou affecte l’ensemble des organes de la pomme de terre, d’abord sur les feuilles (étant le premier organe à surveiller), puis les tiges, même les tubercules sont concernés.

Cette maladie se reconnait par de larges taches brunes huileuses arrondies sur la face supérieure des feuilles et lorsque l’humidité est élevée, ces mêmes taches font apparaître sur leur face inférieure un feutrage blanc. Sur tiges et stolons, apparaissent des plages nécrosées caractéristiques, alors que sur tubercules, le mildiou provoque des taches brunes sur l’épiderme et à l’intérieur des tubercules provoquant des lésions sèches.

      La prévention est le meilleur moyen pour lutter contre le mildiou de la pomme de terre. Plusieurs actions peuvent être mises en œuvre pour éviter une infection :

  • Faire une rotation des cultures régulièrement et l’allonger au maximum,
  • Opter pour des variétés moins sensibles,
  • Utiliser un fongicide à titre préventif,
  • Détruire instantanément les déchets et les repousses,
  • Faire un bon buttage pour éviter la contamination des tubercules “fils” (en fin de culture),
  • Être réactif : Dès l’apparition des premiers symptômes il faut procéder à un traitement curatif à l’aide d’un fongicide efficace.

Pour cela, l’INPV a adopté une stratégie de surveillance de cette maladie qui s’appuiye essentiellement sur un réseau de veille régional en se basant sur des sites d’observation de la pomme de terre, suivis   par des sorties effectuées par les cadres des stations régionales, afin d’élaborer des bulletins d’avertissement agricoles sous forme d’un appel à vigilance et/ou note technique (avant l’installation de la maladie) et un avis de traitement (dès l’apparition des premiers foyers).

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Traitement d’hiver des arbres fruitiers Quelle importance ?

            A l’approche de l’opération de taille des arbres fruitiers, il est important de rappeler aux
arboriculteurs la nécessité d’associer une autre opération toute aussi importante qui est
le traitement d’hiver.

 

Cette opération constitue une mesure phytosanitaire utile pour une
protection efficace des arbres fruitiers contre différents ravageurs et maladies. Si un tel
traitement s’applique régulièrement dans un verger, il peut contribuer à une diminution
considérable des populations de certains parasites qui hivernent sous différents stades
au niveau des arbres fruitiers et donc réduire leurs activités en cours de végétation.
Le traitement d’hiver n’est pas seulement une action phytosanitaire directe, il s’agit
également d’un ensemble de mesures prophylactiques et hygiéniques permettant le
nettoyage des arbres et les préparant ainsi pour le traitement chimique.
Par le traitement d’hiver, on vise différentes espèces de cochenilles notamment le Pou
de San josé, le puceron lanigère, les acariens,…etc, ainsi que certaines maladies telle
que : la tavelure, la cloque, la moniliose, l’oïdium, le coryneum et autres.

D’autre part, ce traitement contribue également à nettoyer les arbres des lichens et des mousses.

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Mesures d’entretien des palmeraies après la récolte des dattes ??

Les palmeraies constituent un environnement sensible, adapté à la prolifération et la propagation de différents bio-agresseurs. Les régimes de dattes nécessitent une protection contre les maladies et les ravageurs apparaissant durant le cycle de production jusqu’à la récolte. Cette protection ne s’achève pas juste après la récolte mais elle doit être maintenue même en post récolte.

 

La protection phytosanitaire des palmeraies se base sur l’application de certaines mesures préventives qui doivent êtres entreprises par les phoeniciculteurs après la récolte des dattes.

Ces principales actions reposent sur ce qui suit :

 

  • Nettoyage des palmeraies par le ramassage et incinération des restes de la production écoulée : dattes délaissées, régimes non fécondés, hampes ;

 

  • Taille des cornafs (stipes) et des palmes sèches et leur destruction par incinération ;

 

  • Désherbage mécanique ou chimique des mauvaises herbes vivaces et annuelles ;

 

  • Badigeonnage des troncs des palmiers avec la chaux à une hauteur de 1.5 cm afin d’éviter les déplacements des insectes et acariens ;

 

  • Pratiquer un labour du sol afin d’exposer les insectes hivernants (myeloïs et autres) aux gelées hivernales ;

 

  • Apport d’une fertilisation raisonnée en utilisant du fumier désinfecté ;

 

  • Application d’un traitement fongicide à base de cuivre en cas de présence d’antécédents cryptogamiques (pourriture du cœur et des spaths).

 

 

 

 

 

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Que faut-il savoir sur leBoufaroua du palmier dattier

Oligonychus afrasiaticus est le nom latin donné à un acarien de la famille des Tetranychidae appelé localement le Boufaroua ou Ghobar au Maghreb, qui désignent souvent poussière du fait de la présence de toiles soyeuses blanches ou grisâtres tissées par ce ravageur autour du régime de dattes vertes (stade grossissement). Ce régime, à la longue étouffe réduisant ces fruits et les rendant impropre à la consommation et à la commercialisation. 

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Comment Prémunir les pommes et les poires des Chenilles du Carpocapse ?

Le carpocapse ou ver des pommes et des poires compte parmi les plus dangereux insectes ravageurs pouvant entraîner des  dommages importants particulièrement au niveau des zones potentielles de production de la Mitidja. En l’absence d’une protection efficiente, il peut compromettre des récoltes entières.

En effet, il diminue la valeur qualitative et quantitative des récoltes d’où la nécessité de prendre des mesures afin de maintenir ses dégâts à un seuil économiquement tolérable.  

 

 

 

Ces papillons d’environ 18 à 20 mm d’envergure, ont une couleur gris-foncé, avec une tache caractéristique de forme ovale à fond blanc située à l’extrémité des ailes. Ils sont de mœurs crépusculaires et nocturnes.

Son activité est liée aux conditions climatiques qui se traduisent par des températures  crépusculaires supérieures à 15°C. Il est généralement actif pendant les soirées calmes et chaudes. Durant la journée, il se tient immobile sur le tronc et les branches ce qui rend difficile leurs observations.

Les dégâts sont exclusivement provoqués par les chenilles qui errent dès le début de leur éclosion et pénètrent ensuite par la pulpe qu’elles dévorent. Elles s’attaquent à la chaire en formant des galeries profondes remplies de sciure et pénètrent progressivement jusqu’au noyau du fruit en entraînant sa destruction. La présence de chenilles dans les fruits entraîne une chute prématurée de ces derniers.

La lutte

La lutte prophylactique contre cet insecte permet de diminuer le nombre des formes de conservation présentes dans les vergers. Il s’agit en premier lieu d’éliminer les foyers primaires de ce ravageur en débarrassant les débris de récoltes et les fruits tombés mais également par le travail du sol.

Sachant que l’activité du carpocapse s’échelonne sur plusieurs mois et en surveillant le niveau de population des adultes grâce aux pièges à phéromone, la lutte contre ce lépidoptère se base sur l’évaluation du risque. Le piégeage sexuel est une technique qui consiste à placer 03 pièges (Delta), équipés de phéromones sexuelles spécifiques afin de détecter les premiers vols de ce ravageur et de déclencher, dès que le seuil de nuisance est atteint, le traitement au moment propice.

Actuellement, le seuil de nuisibilité est atteint au niveau de certaines régions d’où nous recommandons aux arboriculteurs producteurs de pommes et de poires de prendre les dispositions nécessaires pour assurer une protection phytosanitaire sans relâche visant à empêcher la pénétration des chenilles à l’intérieur des fruits.

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Le mildiou de la pomme de terre : comment y faire face ?

Le mildiou de la pomme de terre est une maladie cryptogamique causée par le champignon Phytophtora infestans. Elle est considérée comme la maladie la plus grave en culture de pomme de terre de par son caractère épidémique. Cette maladie évolue rapidement lorsque les conditions lui sont favorables : pluie, taux d’humidité élevé, des températures nocturnes de 10° à 15°c et des températures diurnes de 18° à 21°c.  En effet, le mildiou affecte l’ensemble des organes de la pomme de terre, d’abord sur les feuilles (étant le premier organe à surveiller), puis les tiges, même les tubercules sont concernés.

Cette maladie se reconnait par de larges taches brunes huileuses arrondies sur la face supérieure des feuilles et lorsque l’humidité est élevée, ces mêmes taches font apparaître sur leur face inférieure un feutrage blanc. Sur tiges et stolons, apparaissent des plages nécrosées caractéristiques, alors que sur tubercules, le mildiou provoque des taches brunes sur l’épiderme et à l’intérieur des tubercules provoquant des lésions sèches.

      La prévention est le meilleur moyen pour lutter contre le mildiou de la pomme de terre. Plusieurs actions peuvent être mises en œuvre pour éviter une infection :

  • Faire une rotation des cultures régulièrement et l’allonger au maximum,
  • Opter pour des variétés moins sensibles,
  • Utiliser un fongicide à titre préventif,
  • Détruire instantanément les déchets et les repousses,
  • Faire un bon buttage pour éviter la contamination des tubercules “fils” (en fin de culture),
  • Être réactif : Dès l’apparition des premiers symptômes il faut procéder à un traitement curatif à l’aide d’un fongicide efficace.

Pour cela, l’INPV a adopté une stratégie de surveillance de cette maladie qui s’appuiye essentiellement sur un réseau de veille régional en se basant sur des sites d’observation de la pomme de terre, suivis   par des sorties effectuées par les cadres des stations régionales, afin d’élaborer des bulletins d’avertissement agricoles sous forme d’un appel à vigilance et/ou note technique (avant l’installation de la maladie) et un avis de traitement (dès l’apparition des premiers foyers).

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Comment limiter les dégâts du capnode ?

Le capnode est un insecte de l’ordre des Coléoptères, de la famille des Buprestides, c’est un ennemi des arbres fruitiers à noyaux.

 


Toutes les rosacées peuvent être attaquées par ce parasite, mais ce sont les espèces fruitières à noyaux qui sont les plus endommagées telles que l’abricotier, l’amandier, le cerisier, le pêcher et le prunier. Ce ravageur cause des dégâts très importants surtout sur les jeunes plantations qui peuvent être détruites en un temps réduit.
Les premiers adultes émergent dès le mois de mai et la période de ponte débute peu de temps après et se poursuit durant tout l’été.
Une femelle peut pondre une centaine d’œufs qui sont déposés dans un rayon de 60 cm autour du tronc et parfois sur l’écorce au niveau du collet.
Le cycle biologique de ce ravageur dure 3 ans en fonction des conditions climatiques.

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En Algérie ce ravageur prend de l’ampleur d’une année à une autre ; il attaque toutes les espèces fruitières à noyaux et toutes variétés confondues avec un taux d’infestation variant de 2 à 90%. Son extension est due à l’absence de traitement et au non respect des mesures prophylactiques par les agriculteurs.
Pour diminuer ses attaques, il ya lieu de :

    •  Favoriser l’irrigation en période chaudes : Les œufs et les toutes jeunes larves étant sensibles à l’humidité, les vergers irrigués sont souvent moins touchés ;
    •  Effectuer le capnodage : Intervention la plus efficace à ce jour qui consiste à pratiquer la destruction manuelle des adultesProcéder à un traitement larvaire.

Comment limiter les dégâts du capnode _

 

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